grève éducation 6er février 2024

appel unitaire

semaine d'action du 5 au 9 fevrier

Dans l'Académie d'Aix-Marseille

Mardi 6 février : grève et manifestation

A l’appel de l’intersyndicale académique

Rendez vous à 11 h aux Réformés

Manifestation jusqu’au Vieux port et des prises de parole à l’arrivée.

Une AG pourra être organisée à l’issue de la manif.

Cette journée doit être envisagée dans les collectifs de travail comme un rebond de la mobilisation réussie d’hier ou comme une entrée élargie dans la mobilisation.

Pour le reste de la semaine, un préavis est déposé au niveau national pour toute initiative locale de grève qui vous agréerait. Nous pouvons aussi envisager des HIS, des actions de visibilité locales, des lettres ouvertes, des actions concertées avec les parents, etc.

PETITION INTERSYNDICALE :  « CHOCS DE SAVOIRS », c’est NON !

soutenue par FSU – UNSA – CGT – FO – CFDT – SUD

Ensemble disons NON au choc de savoirs !

Le ministère s’entête à vouloir mettre en place le projet conservateur et passéiste du « choc des savoirs » présenté il y a quelques mois par Gabriel Attal devenu Premier ministre. Ce projet est néfaste à l’École pour les élèves et pour les personnels. Au lieu d’en guérir les maux, il renonce à les voir et va les accroitre.

À l’appel des organisations syndicales FSU, UNSA, FO, Sgen-CFDT, CGT Educ’Action et Sud, nous nous opposons à ce plan…

LIRE LA SUITE ET SIGNER LA PETITION

ci-dessous l'appel national intersyndical :

Pour l’École publique, un plan d’action dans la durée !

La journée de grève du 1er février a été une réussite :

à l’appel de nos organisations syndicales, des centaines de milliers de collègues se sont mis en grève, des écoles étaient fermées, la grève était majoritaire dans certains collèges et lycées. Les cortèges des manifestations étaient denses, preuve de la force de la mobilisation.

Nos collègues ont clairement exprimé leur attachement à l’Ecole publique.

Ils ont aussi dénoncé le mépris de la ministre de l’Education mais surtout l’orientation de la politique menée par l’exécutif : absence de revalorisation salariales, choc des savoirs qui symbolise une modèle d’Ecole passéiste et conservateur qui va à l’encontre de l’intérêt des élèves et des personnels. Cet ensemble de mesures est une redoutable remise en cause de la liberté professionnelle des enseignants et va poser les bases d’une École du tri social à l’image des groupes de niveau qui vont contribuer à assigner les élèves à leurs positions sociales et scolaires. mais aussi à exclure des classes les élèves en situation de handicap et les élèves allophones.

Concernant la voie pro, nous demandons au ministère de l’Éducation nationale de reconsidérer la réforme, notamment sur la terminale, afin de construire des enseignements ambitieux pour les élèves.

Nous sommes à un point de bascule pour l’Ecole publique.

Cela appelle une réponse forte qui passe par une action dans la durée. Une journée de grève ne suffira pas pour gagner.
Aussi, pour défendre l’Ecole publique, exiger l’ouverture de discussions immédiates sur les salaires ainsi que l’abandon des mesures chocs des savoirs, pour des mesures qui améliorent nos conditions de travail (notamment par l’annulation des suppressions de postes et la création des postes nécessaires),

nos organisations syndiclaes décident de s’inscrire dans un plan d’action dans la durée :


– semaine d’actions du 5 au 9 février (rassemblements à l’occasion des instances départementales et académiques), avec par exemple un temps fort le mardi 6 février selon les contextes,

– lancement d’une pétition intersyndicale pour demander l’abandon des mesures choc des savoirs,

Nos organisations s’engagent aussi dans la préparation d’un rebond fort et durable de l’action en mars pour le service public d’Education et ses personnels.  

L’École publique n’est pas loin de l’effondrement. La colère des personnels est grande. Le premier ministre, s’il ne prenait pas la mesure de la gravité de la situation en y apportant des réponses immédiates, porterait alors une immense responsabilité dans l’aggravation de la crise que traverse l’Ecole publique et ses personnels.

A Paris, le 4 février 2024